Bertrand Delanoë et autolib

Publié le par Cohérence et Espoir 94

Autolib' : Delanoë fait son marché au Mondial de l'automobile
Créé le 07/10/08 - Dernière mise à jour à 18h05

Bertrand Delanoë s'est rendu au Mondial de l'automobile mardi. Le maire de Paris s'est surtout intéressé aux modèles électriques en vue de la mise en place d'un système d'Autolib' dans la capitale en 2010.

 

Peugeot, Renault, Citroën, Smart, Matra ou encore Heuliez, c'est pour trouver le véhicule "idéal" pour Autolib' que le maire de Paris s'est rendu au Mondial de l'automobile de Paris ce mardi. Le système de voitures en libre-service sera mis en oeuvre à Paris et en proche banlieue en 2010, alors que son lancement était prévu initialement pour fin 2009. L'"inauguration" de ce nouveau service devrait intervenir au "quatrième trimestre 2010", a précisé la mairie. Pour lancer ce projet, Paris propose aux maires de 80 communes de la proche couronne de créer un syndicat intercommunal dès le début de l'année 2009. "Il faudra bien un an pour rédiger le cahier des charges, lancer l'appel d'offres" puis attribuer le marché, a expliqué Bertrand Delanoë.

"L'idée d'Autolib', c'est de ne se servir d'une voiture que quand on en a besoin", pour "porter des paquets ou emmener trois gamins à un endroit", selon lui. Pour cela, le maire de Paris privilégie les modèles électriques et il n'a pas manqué de faire des remarques aux constructeurs en faisant jouer la concurrence. Chez Citroën, il a regretté le manque de progrès en matière d'autonomie, lui qui roule en Saxo électrique depuis 7 ans. Chez Smart, il a jugé qu'un modèle à seulement deux places ne correspondait pas à son projet. Résolu à "tirer vers le haut la concurrence", le maire de la capitale a fait valoir aux constructeurs que "Paris est une formidable vitrine". "Vélib' maintenant s'exporte dans le monde entier, Autolib' ce sera pareil !"

"Il devrait y avoir 2.000 voitures et 700 stations dans Paris intra-muros", a détaillé Bertrand Delanoë. Banlieue incluse, "ça doit aller à mon avis jusqu'à 4.000 mais ça dépend de la volonté" des communes voisines. Le maire de Paris s'est refusé à dire quel pourrait être le tarif de l'abonnement à ce "système révolutionnaire" : "on verra, on n'en est pas là". Cependant, selon la mairie, "une tarification de l'ordre de 15 à 20 euros par mois d'abonnnement et de 4 à 5 euros par demi-heure d'utilisation paraît être un juste milieu entre une très forte demande d'une part et des revenus suffisants pour assurer une exploitation de qualité d'autre part".


Etienne Guffroy

Publié dans Divers

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